Arbres qui marchent
Courir, courir,
courir plus vite,
bras indisciplinés
sourire en bouche,
courir, le souffle comme un rire,
les genoux plus rapides que la pente,
courir,
sang battant jusqu’aux tempes
et ne faire qu’un avec l’air et la vitesse
Sur le chemin du retour les arbres marchent à quatre pattes.
Se sauver, se sauver…